Traitement des biosolides

Les produits à base de chaux, y compris la chaux vive, présentent un certain nombre d’avantages dans le cadre du traitement des biosolides, notamment en ce qui a trait à la floculation, à la correction du pH, à la précipitation des métaux, au contrôle microbien et à la déshydratation.

Biosolids Treatment

Déshydratation – La déshydratation des biosolides à l’aide de chaux vive peut réduire les coûts d’exploitation dans plusieurs domaines, y compris les produits chimiques, l’utilisation de polymères, l’eau de lavage requise, le transport et les coûts d’investissement pour le stockage des solides.

Contrôle des agents pathogènes – Le contrôle des agents pathogènes dans les biosolides à l’aide de chaux vive est assuré par deux réactions chimiques clés. Tout d’abord, lorsque la chaux vive est éteinte, de la chaleur est libérée et pasteurise efficacement les solides. Deuxièmement, lorsque l’effet alcalin de la chaux vive ou de la chaux éteinte fait monter le pH au-dessus de 12, cela perturbe les parois cellulaires et tue la plupart des bactéries et plusieurs virus.

Vecteurs de rongeurs et d’insectes – En raison de l’effet alcalin (pH élevé) et de la persistance des particules de chaux, le traitement à la chaux constitue une barrière qui empêche les mouches, les insectes et les rongeurs de réinfecter les déchets biologiques traités.

Contrôle des odeurs – La chaux éteinte est couramment utilisée pour le contrôle des odeurs. La solubilité de la chaux éteinte fournit des ions calcium libres, qui réagissent et forment des complexes avec des espèces soufrées particulièrement odorantes comme le sulfure d’hydrogène et les mercaptans organiques. Les recherches indiquent que cette réaction ne fait pas que masquer ou dissimuler les odeurs des déchets, mais les détruit efficacement.

Ressources supplémentaires

Graymont surveille attentivement ses processus de production de chaux afin de fournir des produits qui répondent aux spécifications requises.

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Le saviez-vous ?

On compte trois types distincts de calcaire, qui sont définis en fonction de leur concentration en carbonate de magnésium (MgCO3). Ces types sont dolomitique (35 à 46% MgCO3), magnésien (5 à 35% MgCO3) et calcique (moins de 5% MgCO3).